20h00, l’émotion étreint Hannah. Ce soir, elle monte sur scène à Jérusalem pour décerner un prix. Pas un César, un Oscar ou un NRJ Music Award. Simplement le prix Stagerim de meilleur stage d’entreprise en Israël 2015. A qui doit elle le remettre ? A ses maîtres de stage actuels. Les dirigeants d’ « Abitbol et Associés » , fameux cabinet d’avocat de Jérusalem. Le tout devant une assemblée électrique de plus de 300 personnes. Comment elle, discrète étudiante en droit français, s’est retrouvée là ?
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A la conquête du dynamisme israélien
Un stage en Israël pour faire le plein d’énergies
Etudiante en droit, elle décide de tenter l’aventure en Israël, par le biais d’un stage professionnel, comme des centaines de français chaque année. Ce pays l’attire. Un réservoir bouillonnant de dynamisme, d’énergies, de créativité. Un incubateur fertile qui attire les départements Recherche et Développement des meilleures entreprises. Un acteur majeur de l’économie d’aujourd’hui, et sûrement de demain.
Nécessitant un stage en entreprise bien particulier, elle décroche son téléphone et entre en contact avec les responsables de Stagerim le programme massa de stage en Israël.
Un stage dans un cabinet d’avocat en Israël : simple comme un coup de fil !
La procédure a l’air simple et bien rodée : elle doit envoyer son CV en anglais, indiquer ses domaines de prédilection pour le stage et laisser Stagerim s’occuper du reste.
Grâce à leur réseau de + de 900 entreprises partenaires, leurs contact directs avec les RH de ces entreprises, ils lui proposent rapidement de offres de stage sur mesure.
Un entretien Skype plus tard, la voilà qui décroche un stage de 4/5 mois dans la ville qu’elle désirait – Jérusalem – dans un cabinet d’Avocat
Elle se revoit acheter le billet d’avion, décoller de Roissy CdG sous une pluie battante et atterrir en Israël, accueillie par les responsables de Stagerim et … le soleil.
Un challenge passionnant l’attend. Se familiariser avec la culture d’entreprise israélienne, pratiquer le droit pénal international, endosser des responsabilités professionnelles, et découvrir Israël sans fard.
En savoir plus sur le programme Massa de stage en Israël Stagerim
Le Gala Stagerim 2015 : entre émotion et fierté
Les équipes de Stagerim et Yalla : plus qu’un métier, une vocation
Tout ce parcours lui revient en flash au moment de monter sur l’estrade sous les applaudissements. Iona Choloniewsky, finit de présenter à l’assistance, in english please, le Cabinet Abitbol, sa contribution pour de jeunes français à la société israélienne.
L’assistance ? 250 jeunes venus comme elle tenter une première expérience professionnelle en Israël dans le cadre des programmes Stagerim et Yalla. Des employeurs, chefs d’entreprises, de multinationales israéliennes, de Start Up branchées Multimédia, de cabinets d’avocats franco israéliens venus recevoir leur prix . Et un parterre fleuri d’officiels : représentants de l’Agence Juive, de l’Expérience Israélienne, sa filiale spécialisée en tourisme éducatif et organisateur no 1 de programmes Massa.
Les cadres des programmes Stagerim et Yalla sont là aussi : responsables des Ressources Humaines, animatrices, conseillers pédagogiques… rouages o combien indispensables à la réussite de ces programmes phares. Il faudrait les remercier tous pense-t-elle. Pour leur présence, leur implication, leur investissement quotidien. Plus qu’un job, c’est une mission qu’ils accomplissent !
Un stage en Israël bénéfique pour le stagiaire et les employeurs
Ca y est, c’est son tour. Elle remet le diplôme à ses patrons sous les flashs qui crépitent. Ils ont l’air émus. Pourtant, c’est un simple bout de papier, bien encadré, certes mais …
C’est le symbole qui est immense. L’émotion les submerge au moment de prendre le micro.
Eux même nouveaux immigrants, il ont monté ce cabinet d’avocat de zéro. Un cabinet qu’ils souhaitent à la fois franco israélien, pont lancé entre les 2 cultures et ouvert sur le monde, et les usages du droit international
Ils parlent de synergie, de ce que les stagiaires français leur apportent. Des compétences, certes, mais aussi une énergie, un regard neuf sur le métier, une incitation à se dépasser.
Hanna est décontenancée. « Ils me remercient, moi, simple stagiaire? » pense-t-elle. Jamais, elle n’aurait pensé pouvoir autant donner lors d’un stage, fut-il en Israël. Et autant recevoir.
Thierry T